jeudi 22 février 2007

C'est ça, la chanson française ?



Bon, je ne sais pas trop comment aborder le sujet, avec drôlerie ou avec dépit.

Qu'il est loin le temps ou l'Eurovision nous faisait vibrer en mettant en avant de véritables talents, comme ABBA, gagnant en 74 avec "Waterloo", chanson inoubliable, Céline Dion, qui a gagné en 88, représentant la Suisse avec "Ne partez pas sans moi", cette chanson me donne encore des frissons, qui a révélé le talent que le monde entier connaît depuis...enfin, depuis le Super Bowl, parce que les Ricains, ils s'en foutaient de Céline Dion. Et depuis, ils l'ont adoptée, même séquestrée, elle est otage à Las Vegas pour piailler devant un parterre de bouffeurs de hamburgers et leurs marmots qui demandent à papa de leur acheter une glace à 20$. Toto Cutugno a gagné en 90 sous les couleurs... de l'Italie, évidemment. L'Irlande s'est particulièrement distinguée en remportant cette compétition 3 années de suite, 92, 93 et 94. Et j'en oublie bien d'autres.

Si on retrace le parcours de la France tout au long de l'Histoire de l'Eurovision, elle a eu elle aussi ses heures de gloire :

1976 - 3ème - Catherine Ferry, pour "Un, Deux, Trois".
1977 - 1ère - Marie Myriam, pour "L'oiseau et l'enfant".
1990 - 2ème - Joëlle Ursull, pour "White and Black Blues".
1991 - 2ème - Amina, pour "C'est le dernier qui a parlé qui a raison".

Il y en a eu d'autres plus anciennement mais comme vous le voyez, ça ne date pas d'hier. Et encore, pour les dernières, Joëlle Ursull est Guadeloupéenne, et Amina Franco-Tunisienne. Bref, on est même pas foutus de trouver des talents dans le coin, il faut aller à l'autre bout du monde. Du coup, on fait dans le folklorique... mais mal. D'autres arrivent à en faire, du folklorique, du qui marche, comme les Finlandais (NDRafo : merci à l'anonyme qui a apporté la correction, j'étais sûr que c'était des suédois, mea culpa) qui ont gagné l'année dernière, avec leurs costumes de monstres tout droit sortis d'un film d'horreur de série Z. En tous cas je l'ai écouté, leur chanson et ça déménage, j'ai bien aimé en fait.

Du coup, cette année, la France a décidé de frapper fort, et quand la France frappe fort, elle sait y faire, ça met tout le monde KO, en tous cas moi je m'en suis pas encore remis.

Vous affolez pas, le représentant de la France n'est pas encore élu. Il y a en fait 10 groupes en compétition pour nous représenter à l'Eurovision 2007, en sortira LE groupe que les français auront élu, auront choisi à grands renforts de SMS et d'appels surtaxés, le groupe qui saura porter les couleurs de la France au plus haut, qui saura redonner à la chanson française ses lettres de noblesse, qui prouvera à l'Europe et au monde que la France sait encore faire de la chanson, de la vraie, de la pure, de la bonne.

Et qu'est-ce qui pouvait mieux représenter la France que ÇA :



Je serais tenté de dire "Sans commentaires", tellement ça laisse baba. Allez va, je vous laisse le temps de vous remettre de vos émotions.

Quel que soit le degré sous lequel on prend ça, c'est désespérant : au premier degré les parents d'ados rebelles vont apprécier, ceux dont les gosses disent à leurs potes dans la cour de récré "Mon père est trop con, s'il pouvait crever...". Vive la chanson qui sait porter haut les valeurs de la France.

Au second degré.... non, je préfère pas, même ça c'est à peine digne d'une colonie de prépubères dans un bus de centre aéré.

J'ai quelques suggestions de chansons pour les années à venir :

- "Ma soeur s'est fait violer et brûler vive, youpi c'est joli"
- "Le cancer me ronge les poumons, ils sont tout plein de goudron"
- "J'ai fait cuire mon chien vivant, il est très appétissant"
- "Zyva tête deu mort nique la police"

Séverine Ferrer était peut-être pas si mal finalement.

lundi 12 février 2007

[Photos] Parc de Gerland by Night

Voici quelques photos prises à la tombée de la nuit au Parc de Gerland, à deux pas de chez moi. J'ai mis comme vous pouvez le voir l'accent sur le côté transgénique qui ressort de l'éclairage de la végération qu'on y trouve. Dites-moi ce que vous en pensez.













dimanche 11 février 2007

Le futur de nos assiettes... ou le présent.

Dans le courant de la semaine est passé sur la chaîne Planète un documentaire absolument ahurissant sur ce qui est ajouté dans les plats qu'on mange un peu tous les jours, et les conclusions à en tirer ne sont pas glorieuses.

Ce documentaire, produit par la BBC (ces cons-là, ils savent faire du journalisme d'investigation, c'est du très haut de gamme), montrait le parcours d'une journaliste et de son complice qui tentait de confronter d'un côté un patron d'une entreprise allemande qui prétendait déjouer les contrôles des services sanitaires de la communauté européenne, et de l'autre un spécialiste du service en question, afin de lui demander la faisabilité de la chose.

Voici quelques détails : la journaliste s'est fait passer pour une cliente potentielle d'une entreprise qui produit entre autres un additif que l'on injecte aux poulets, une sorte de cocktail protéiné pour les faire grandir plus vite, les "gonfler" un peu, un truc du genre, j'ai plus tous les détails. La journaliste a essayé d'en savoir un peu plus sur la composition de ce truc, et les garanties qu'il peut offrir, le tout en caméra cachée.

A ce stade de ma description, je voudrais dire un mot sur le patron de la boîte en question. Il entre parfaitement dans la catégorie de ces gens qui ont le mental de leur physique. En gros, rien qu'à voir sa tête, on devine le mec louche. L'oeil vicieux, le regard de travers, le rictus provocateur. On a beau dire, au nom du politiquement correct, que ça n'a rien à voir, je suis désolé, il y a des gens qui ont le mental de leur physique, qu'on le veuille ou non. Et là, c'était vraiment flagrant.

Le mec expliquait, à force d'être cuisiné, qu'il ne garantit pas qu'il n'y a que du poulet dans son additif (sous-entendu, il peut très bien y avoir du boeuf, du porc, ça m'étonnerait que ce soit autorisé en Europe, ne serait-ce que pour des raisons sanitaires.

Mais le plus hallucinant, c'est que le big boss, qui gardait une partie du processus de fabrication secrète, annonçait sans vergogne que son procédé était capable de déjouer les contrôles effectués par les services sanitaires. Le procédé consiste à manipuler l'ADN des protéines utilisées afin de ne laisser plus qu'une seule paire de base, de sorte que l'ADN n'est pas recombinable, et qu'il n'est pas possible de déterminer de quel animal il vient. La journaliste a confronté cela à l'expert, qui a répondu : "Je crois qu'il s'avance un peu quand il dit qu'il peut déjouer nos contrôles, mais en effet, avec une telle manipulation, on ne peut pas déterminer l'origine d'une protéine".

La journaliste a demandé aussi : "Comment cela se fait-il que ce soit nous qui mettions le doigt sur une telle pratique ? C'est normalement de votre ressort de contrôler ces entreprises pour vous assurer qu'elles ne font pas n'importe quoi.". Ce à quoi l'expert à répondu : "Fournissez-nous des preuves de ce que vous avancez, et nous pourrons intervenir, sans cela, notre action est très limitée". En fait, je pense qu'ils ne contrôlent que le produit fini "l'additif", mais pas son processus et pas sa finalité. Du coup, si les contrôles effectués répondent à un schéma connu, une fois qu'on a trouvé un moyen de le contourner, on peut tout se permettre.

Cela fait un peu froid dans le dos, de savoir qu'on pourrait attraper un jour la maladie de Creutzfeldt-Jacob (version humaine de l'ESB, la maladie de la vache folle), même si on ne consomme que du poulet. On sait de moins en moins ce qu'il y a dans nos assiettes, et des entreprises travaillent en permamence et font même de leur fonds de commerce la fraude alimentaire, s'assurant qu'on en sache le moins possible, fraude prétendue indétectable et rendant tous les contrôles si rassurants caducs.

Alors on pourrait se dire qu'il reste la nourriture "BIO", supposée exempte de ce genre d'additif. En est-on vraiment sûr ? Et qui sait ? Si on arrive à masquer l'origine d'un additif, ne pourrait-on pas masquer l'additif lui-même ?

Je ne serais pas surpris d'apprendre que le chef de cette entreprise est végétarien.

Allez, un bon poulet rôti demain midi, ça va le faire, j'espère juste n'en garder aucune séquelle.....séquelle.....séquelle.....séquelle.....séquelle.....séquelle.....

samedi 10 février 2007

Le plus beau métier du monde

J'ai appris par la radio cette semaine qu'une institutrice s'était faite agresser par le grand frère d'un de ses élèves et un autre gars, une agression paraît-il assez violente. Le gamin de 10 ans tout au plus, était vers l'entrée de l'établissement. L'instit' lui demande de rentrer dans le rang, il ne le fait pas, elle vient le chercher et les deux jeunes hommes prennent ça pour une provocation et la rouent de coups aunsi qu'une de ses collègues qui venait lui porter secours.

A la base, déjà la scène est assez surréaliste. Une autorité supérieure demande à un gamin de se mettre en rang et la famille trouve ça inacceptable au point de frapper la personne en question.

A cela deux remarques :

- De toute évidence, le niveau d'éducation du grand frère et de son pote n'excède pas celui d'un poulpe. Il ne sait pas ce qu'est l'autorité et ne l'accepte pas. Au lieu de dire à son petit frère "allez vas-y, tu vas te faire engueuler sinon", il ne lui vient rien d'autre à l'idée que de se dire "ouah l'aut' eh zyva comment elle zeuco à mon reufré, j'vais t'niquer ta seura moi", et sur cette phrase émouvante il sort les mains de la chaleur de sa poche pour les réchauffer encore un peu plus sur le visage de la maîtresse qui ne faisait que son travail éducatif. Bravo mec, t'iras loin dans la vie, et ton petit frère aussi, avec des principes pareils. Au mieux en prison, au pire au fond d'une impasse avec dans l'estomac le couteau d'un membre d'une bande rivale.


- Mais le plus incroyable fut le commentaire du journaliste qui ajouta cette phrase très appropriée : "Cela repose la question de l'accès aux établissements scolaires à des personnes qui n'ont rien à y faire". Ca laisse un peu pantois ce genre de phrase. Si les deux gars n'avaient pas pu entrer dans l'établissement, ils auraient attendu la maîtresse à la sortie en fin de journée, voilà tout (car nul doute qu'ils avaient le temps, je n'imagine pas de tels personnages sous l'autorité d'un employeur).

Aaah mais OK, j'y suis : si l'agression se passe en dehors de l'école, l'Education Nationale n'a plus la moindre responsabilité. Voilà où le journaliste voulait en venir. Car cette histoire concerne évidemment la Direction de l'école, l'inspection d'académie et nul doute que De Robien lui-même se déplacera aussi à son chevet pour montrer un air compatissant au JT de TF1. Sans compter que Sarkozy aura sûrement gardé cette affaire sous le coude pour la ressortir quand viendra dans la campagne la question de la sécurité. Bref, la question de l'accès à l'établissement n'est qu'une dérobade et permet de masquer le fond du problème : la sécurité d'une personne qui fait son travail d'éducation, travail que la famille du gamin ne fait évidemment pas, vu la mentalité du grand frère.

Mes hommages à ces deux femmes qui ne reprendront leur travail que par passion, car je ne connais pas beaucoup de personnes qui accepteront de continuer à bosser dans un endroit où leur sécurité physique ne peut-être assurée, où la barbarie et la bêtise pure effacent l'intelligence et l'acquisition de la sagesse, ce que l'école est justement sensée apporter.

[Sortie] Karaoké du vendredi soir.

Hier, c'était une des soirées d'adieu d'une collègue de travail. Elle va nous manquer cela ne fait aucun doute. Après avoir fait la fiesta la veille déjà avec d'autres personnes, voilà qu'elle remettait ça. Allez va, c'est pas tous les jours non plus, et puis, y'a le week-end derrière.

Je plante le décor, tout se passe à un Resto-Karaoké-Dansant, le Papagayo, à Lyon, sur les quais de Saône. Un petit établissement qui ne paye pas de mine, tout simple, pas très grand, mais où l'ambiance est très... chaude. J'y reviendrai plus tard.

Nous étions onze, une des tables les moins garnies d'ailleurs, la compétition étant remportée par une table de 25 personnes, et ça sentait fort l'enterrement de vie de garçon car dès le départ, il a été question d'un strip-tease masculin... que le garçon en question n'a pas fait. Mais on a pas perdu au change... j'y reviendrai plus tard aussi.

Pour le côté repas, c'est vite vu, il y a quelques formules et on pioche dedans, ce fut vite fait et on a pu passer à table rapidement. Nous étions au complet un peu après 21h, autant dire que tout le monde avait la dalle.

On a vite compris qu'il y avait des habitués du coin, même pas besoin de se retourner, le volume était assourdissant. En effet, juste à côté de notre table, il y avait "les jeunes", que je situe entre 16 et 20 ans grand max, dont certains se sont mis assez rapidement dans un état bien pitoyable. Notamment une jeune fille qui avait déjà du bien attaquer l'alcool, qui braillait décidément très fort, et que les autres suivaient aussi. Si on mesurait l'audition comme la vue, je dirais que j'ai perdu 3/10è d'ouïe à l'occasion de cette soirée. J'ai plusieurs fois débouché mes oreilles, un peu comme quand on dévale une forte pente en voiture et qu'on entend moins bien à cause du changement de pression. Ben là, pareil, les cris et autres hurlements bestiaux on créé une surpression pour ceux qui étaient en face et il fallait se décompresser les oreilles de temps à autres.

Puis est arrivé un moment intéressant de la soirée, quand l'animateur a lancé la chanson de Joe Cocker "You Can Leave Your Hat On". Je ne vous ferai pas l'affront de rappeler la référence de cette chanson. Il y en a une qui a très bien compris et, se trouvant sur la piste de danse (qui, pour l'heure était la piste de chant), a cherché un beau jeune homme dans la salle.... Et elle en a pris un à ma table... Même pas peur, il y va... Et elle commence à lui attraper la chemise, elle y parvient, fait un peu la gueule (c'était limite vexant quand même), mais, pas démontée (et déjà un coup dans le nez), elle ôte elle aussi son T-Shirt, et la voilà en soutien-gorge. Mon opinion de mâle ? Ordinaire. Vraiment. Toujours est-il que, s'étant livrés tous deux à cet exercice, ils ont gagné un coup à boire, un alcool flambé au chalumeau, et là, c'est devenu rock'n'roll. Monsieur a bu le truc, s'est bien explosé l'oesophage, mais la fille, aïe. Elle a bu, oui c'est sûr.... Mais s'est explosé à peu près tout le reste : estomac, foie, intestin, puis retour à l'estomac, à nouveau l'oesophage et.... Bon. J'explique. A peine de retour à sa place, elle confond un carré du sol avec sa chaise et s'affale par terre, apparemment, le verre qu'elle vient de boire l'a achevé.
Suite à ça, on ne l'a pratiquement pas revu de la soirée. J'imaginais bien la queue de renard dans les toilettes.

Pour le côté karaoké, les tables avaient comme d'habitude une liste de chansons et les indications pour que le DJ puisse les passer. Alors les chansons, vous prenez les tubes de 1981 en gros tout est là. Des trucs complètement has-been mais qui font toujours recette dans ces soirées-là. Pour preuve, aucune des personnes présentes sur la table à côté de nous n'était née cette année-là. Il n'y a vraiment que dans une soirée Karaoké qu'ils ont pu connaître ça, c'est pas possible autrement.
J'ai pas chanté ce soir-là, le coeur n'y était pas, je me suis bien défoulé sur la piste de danse, mais le chant, non, c'était pas ça. Je pense que j'ai découvert ce truc un peu trop tard (mon premier Karaoké remonte à un peu moins d'un an). En fait, je suis pas très branché variété française, ça aide pas trop pour s'y distinguer. Ou alors il aurait fallu des trucs un peu plus récents, genre Benabar, Raphaël, Michael Youn (nan là je déconne). Enfin, les occasions étant rares, il fallait pas s'attendre à ce que je m'y sente comme un poisson dans l'eau non plus.

Fort heureusement, le Karaoké n'a duré qu'un temps pour faire place à la piste de danse. C'était déjà plus dans mes cordes, même si je danse comme un balai.... avec la brosse, évidemment.

En fait, je réalise aussi que les seules fois où je suis allé dans ces trucs là, c'était avec des collègues de boulot. Avec les amis, on est plus... sages. On se fait des bouffes entre nous, des restos, etc... Bref, quelque chose où on peut discuter sans se hurler dessus. Car pour hurler, j'ai hurlé et ce matin, et je suis revenu en arrière de presque vingt ans, avec la voix qui vient juste de muer, complètement destroy et qui fait passer pour un demeuré.

La végétation locale était composée de quelques belles plantes (un peu jeunes par contre, dommage) et d'une guest-star, qui a été annoncée assez tôt dans la soirée. Le terme guest-star est quelque peu excessif car il s'agissait du demi-frère de Yannick Noah. En effet la ressemblance est bien là comme vous pouvez le voir. Par contre il n'était vraiment pas nécessaire d'en faire tout un plat. J'entends encore le gars dire "si vous voulez lui demander des autographes les filles, allez-y". Mais on le connaît pas ce type, c'est tout ce qu'on veut sauf une star. C'est un peu comme si on demandait un autographe à une cousine de Johnny. En plus, des demi-frères, je sais pas combien il en a mais çomme ça, à vue de nez, je dirais, 3 selon la police, 5 selon les organisateurs, et 273 selon Pascal Sevran. Je suis incapable de déterminer son âge, plus de la trentaine, mais je ne pourrais pas être plus précis.

Pour les chansons, on a eu droit à tout : les furieuses qui entamaient une chanson une octave trop haut et qui ne pouvaient pas suivre quand les notes montaient, c'était horrible. Il y avait aussi la célèbre chanson de Dany Brillant "quand je vois tes yeux", chantée par le couple de la soirée. Mais c'est une chanson très rapide et ils ne chantaient pas à la bonne vitesse. Résultat ils étaient paumés au bout de 30 secondes, puis reprenaient le fil et rebelote. Bref, aucun sens du rythme. Je comprends mieux maintenant pourquoi le gars n'a pas dansé de la soirée, il nous aurait fait un slow sur du rock'n'roll.

Reste enfin ceux qui chantent avec systématiquement un tempo de décalage. Vous savez, quand une note doit tomber au début d'une mesure et qu'ils la font tomber sur la mesure suivante. C'est terrifiant. En bien sûr à la fin tout le monde applaudit, soit pour remercier de mettre fin au supplice, soit pour dire "t'as eu des c.... mec, de faire ça en public, chapeau.".

Une note positive quand même, une personne de notre table qui nous a fait quelques prouesses sur des chansons vraiment pas faciles et qui assurait carrément. Vraiment, bravo, on ne lui connaissait pas ces talents.

Tout ceci s'est terminé vers 2h30 du matin, ce qui est plutôt un bon score, on était tous crevés, il faut dire que la plupart d'entre nous avaient bossé toute la journée et que certains même remettaient ça le lendemain matin... Aïe, ça devait être dur dur au réveil.

Bref une soirée ma foi plutôt sympa, sans casser la baraque, un rendez-vous entre amis (car bien que collègues de travail on s'estime tous) comme on peut en faire une fois de temps en temps, pour marquer le coup... marquer la fin d'une époque. Je le répète, tu vas nous manquer.