samedi 16 février 2008

Shoah-illons nos petites têtes blondes

Bon, je vais essayer de faire ça calmement, je suis pas sûr d'y arriver.

J'ai terminé d'écrire cet article et je confirme : j'y suis pas arrivé, ça m'énerve trop cette connerie.
Bon, on commence.


Qu'est-ce que je pouvais bien avoir dans la tête à l'âge de 10 ans ? Allez, petit retour en arrière.

1983.

J'habitais à Bourges à l'époque (facile à trouver, pile au centre de la France), j'étais en classe de CM2, j'avais un instit à barbe (caractéristique à l'époque, c'était soit le crâne et toute la gueule rasée de près, soit la barbe ou pire, le collier de barbe, la marque de fabrique de ces cons-là).

A l'école, on était une quinzaine dans la classe, deux par table avec les casiers en-dessous, où s'entassaient nos bouquins, cahiers, bref tout ce qu'on nous mettait dans le crâne à longueur de journée, finissait dans un dessous de table à la fin de l'année. C'était le contraste entre l'école primaire et la suite, collège et lycée : à l'école primaire, j'apportais chez moi le soir une partie de la culture de l'école, le reste y restait (oops). A l'arrivée au Collège, rien ne subsiste là-bas, je gardais ma culture chez moi et j'en amenais une partie à l'école. Ce changement ne se faisait pas sans difficultés et il n'était pas rare que j'oublie quelques affaires au collège, et comme on habitait à perpète, pas question de retourner en catastrophe rechercher quelque chose à la maison pendant la récré. C'était foutu.

Mais revenons à notre sujet. J'en étais où moi ? Ah oui, ce que j'avais dans la tête au CM2, à 10 ans... A la sortie de l'école, on se courait après avec les copains en jouant au loup. On grimpait aux arbres où on s'aménageait tant bien que mal des cabanes de fortune. On expédiait les devoirs une fois arrivé à la maison et on ressortait pour jouer aux cowboys et aux indiens avec des pistolets à eau, on faisait du vélo ou du patin à roulettes sur les petits chemins en dalles de béton qui serpentaient au milieu des 3 immeubles qui constituaient le petit quartier. Une fois rentrés chez nous, après le dîner, on ouvrait nos albums Panini pour coller une ou deux images de foot échangées pendant la journée à l'école, ou on comptait nos billes, dont on apporterait une partie le lendemain matin à l'école pour faire des "parcours" de cyclistes en plastique dont nos billes représentaient la trajectoire. On était pas dehors le soir, on était au lit de très bonne heure. Bon c'est pas pour autant qu'on dormait tout de suite, mais bon, on traînait pas dehors. Dehors devenait l'empire des voyous du coin. Bon le terme voyous était un peu excessif, même pour l'époque et carrément débile pour maintenant. En gros, ils se contentaient de faire rugir les moteurs de mobylettes et de "faire chier les petits" quand il y en avait dehors. On est loin des tournantes dans la cave, du flingue ou du couteau, ou encore du dealer de shit. Enfin.

Bref, c'était l'époque de l'insouciance. De la pure insouciance, celle où on se fout complètement de tout ce qui se passe dans le monde, on est dans le nôtre et on s'y plaît, c'est la seule époque où on peut se le permettre, après c'est plus possible. On apprend des trucs à l'école, avec plus ou moins d'intérêt. Y'avait des trucs qui m'intéressaient comme les sciences et les maths, et d'autres qui me cassaient les couilles, comme l'histoire, les rédacs, etc... Déjà qu'on se foutait de ce qui se passait sur le moment, on allait pas s'emmerder avec ce qui s'était passé il y a 50, 100 ou 5000 ans.

L'in-sou-ciance. Cette période bénie de notre vie qu'on appelle l'enfance, et même si c'était pas l'opulence, c'était pas la mine non plus, et quels que fussent les problèmes que nos parents puissent avoir, on s'en foutait complètement, notamment parce qu'on le savait pas, on le voyait pas et on avait pas envie de savoir. Je me rappelle même qu'avant d'aller dormir, je discutais un brin par la fenêtre avec le copain, le fils du voisin, dont la fenêtre de la chambre jouxtait la mienne, et on parlait comme ça pendant un bon petit moment (bon, ça devait être 1/4 d'heure à tout casser, mais quand on est gosse et plein de vie, 1/4 d'heure, c'est déjà long).

L'insouciance.


Revenons à aujourd'hui.

Beaucoup de choses ont changé, j'ai presque 25 ans de plus, je bosse depuis 13 ans, c'est fini, l'insouciance, mais je me prends pas trop la tête avec tout ça, on ne vit qu'une seule fois, c'est pas pour se prendre la tête avec des conneries.

Cette semaine, un certain Nicolas S. qui réside à l'Elysée à mi-temps, décide qu'un gosse, c'est pas fait pour être insouciant, surtout quand on lui apprendra qu'un gosse est mort un peu à cause de lui, alors que déjà ses parents n'étaient pas nés à l'époque. Il faut qu'un gamin culpabilise dès l'âge du 10 ans.

L'idée en fait est de faire en sorte qu'un gosse qui entre au CM2 à partir de septembre prochain, se voit confié, je cite "la mémoire d'un des 11,000 enfants français victimes de la Shoah". Bref pour simplifier, le gamin devra retenir le nom, le prénom et ce que l'histoire aura retenu de ce gamin, tout cela au nom du "devoir de mémoire". Je poursuis la citation de Sarko "rien n'est plus émouvant pour un enfant que l'histoire d'un enfant de son âge".... Au cas où il l'aurait pas remarqué, ils n'ont pas le même âge : l'un a 75 ans de plus que l'autre et surtout ils ne se connaissent pas.

A 10 ans, on lisait les livres de "Martine", symbole même de l'innocence... les vrais livres hein, pas les couvertures parodiques. Je vous raconte pas le choc quand on passe de Martine à la Shoah à 10 ans.

J'imagine la tête de Xavier Darcos quand il a entendu Sarko sortir ça à la tribune du CRIF, une magnifique démonstration de cirage de pompes quand même, c'est effrayant. Déjà que vous allez voir qu'il va faire sauter la loi de 1905, concernant la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Mais comme il est pas sûr d'y arriver, il doit se dire que la séparation de la Synagogue et de l'Etat, elle a pas été votée, elle, et le voilà en train de faire le fayot auprès du CRIF.

Au passage, on aimerait bien entendre leur avis, aux gars du CRIF, sur le procès du "Sentier II", là on entend personne. Vous savez une histoire de blanchiment d'argent et de trafic de chèques à destination d'Israël, procès qui compte parmi ses accusés.... la Société Générale. Comme s'il fallait qu'ils nous prouvent que c'est une boîte d'enfoirés, il faut encore qu'ils nous servent des preuves supplémentaires. Merci, on en demandait pas tant... juste de la fermer et d'arrêter de nous prendre la tête avec vos histoires de pognon dont tout le monde, hormis de CAC 40, se contrefout. Allez demander au SMICard ce qu'il en pense, des déboires de la Société Générale, il s'en tape complètement.

Au moins, on est sûr que Sarkozy ira leur serrer la main, aux dirigeants de la Société Générale, eux reconnaissent l'Etat d'Israël.

Mais je m'égare à nouveau.

Donc, ça devenait surréaliste, comme si l'école n'était pas une arme d'abrutissement massif, il faut maintenant qu'on aille bourrer le crâne des gosses en leur faisant porter la mémoire d'un gamin mort il y a plus de 60 ans, parce qu'il ne faut pas oublier qu'en France, on a pas été très glorieux pendant quelques temps et qu'il y en a qui en ont bavé, d'autres qui sont morts, et il faut surtout pas oublier ça.

Bien sûr, c'est pas Chirac qui sera allé voir Papon pour aller lui dire "Allez Papy, maintenant tu vas porter la mémoire des 1150 juifs que tu as fait déporter, et t'as intérêt à retenir tous les noms, même si Alzheimer commence à te ronger les p'tites cellules grises". Par contre, aller faire culpabiliser TOUS LES MOMES du pays, en pleine époque d'insouciance, aller faire pleurer dans les chaumières, je trouve ça obscène au possible.

J'aimerais bien pour une fois entendre l'opinion de "Familles de France", cette association de parents cathos extrémistes complètement abrutis d'images pieuses ou encore les parents dans les Minguettes, les cités de la Courneuve ou de Sarcelles, à dominante musulmane. La tête d'un Imam quand son fils va rentrer à la maison et raconter ça à papa. Ca va être Rock'n'Roll, comme dit ma Freebox.

J'en vois déjà bondir en commençant à hurler "houuu mauvais citoyen, houuu le devoir de mémoire, tout ça, et blablabla...". En fait sur le moment, quand j'ai entendu ce délire de Sarko, qui nous a encore une fois fait preuve de son asservissement à tous les lobbies qui existent, et cette Bushisation religieuse qui me donne de plus en plus envie de gerber, les bras m'en sont tombés, mais j'ai fermé ma gueule. Ah ben oui mon vieux, il y a des sujets indéfendables, et la Shoah en fait partie et il est hors de question de porter la moindre négation dessus, aucun débat n'est permis et celui qui dit "non" est officiellement un délinquant.

Heureusement, Madame, oui, car je peux dire fièrement MADAME Simone Veil est venue à mon secours. Et je tiens à rendre hommage à l'intelligence de cette femme. Pour rappel, à l'âge de 14 ans, elle a pris le train au départ de Drancy, direction Auschwitz, d'où elle sera libérée presque 2 ans plus tard, après avoir assisté à presque toutes les horreurs que l'humanité a pu subir en Europe à cette époque.

Mais surtout, je tiens à saluer l'incroyable dignité de cette femme. Car c'est bien une question de dignité ici. Elle a vu et subi les pires horreurs et pourtant, c'est la dernière à chercher à faire pleurer dans les chaumières. Est-ce qu'elle passe son temps à nous mettre dans la gueule qu'elle en a bavé et qu'on devrait tous culpabiliser ? Non. C'est ça, la dignité, monsieur Sarkozy. Elle a dit ce qu'elle avait à dire lors de diverses interviews, dans des livres qu'elles a écrits, mais jamais cela n'a été mis en avant au cours de ses combats politiques. D'ailleurs le combat politique pour lequel elle est reconnue est celui des femmes, qui ont grâce à elle le droit à l'avortement, depuis 1975, ce fut une avancée majeure dans les droits de la Femme.

Je fais une petite parenthèse (oui, encore une, je sais, et alors ?) pour applaudir à cette intervention de Madame Veil, car sa position d'ancien ministre de la Santé, qui a donc fait voter la loi de 1975 sur l'avortement, lui permet aussi de combattre de front Sarkozy sur un autre chemin démago sur lequel il se lance : celui de la reconnaissance du foetus comme être vivant. On est en Chine, là les gars. Légalement, un foetus est un être vivant et il faudra pas grand chose pour qu'une femme doive désormais déclarer quand elle est enceinte. Adios, la loi de 75, aux oubliettes.

J'ai une flatulence de Coca qui s'apprête à sortir, là, est-ce que je dois déjà lui donner un prénom ou attendre que ça sente ?

Simone, dis-moi que tu l'attends au tournant sur ce sujet-là aussi (je parle de la loi de 75 hein, pas du pet de Coca)

Mais revenons à nouveau à notre sujet :

Sur le moment, ça m'a fait bondir, cette histoire de mémoire imposée aux gamins de 10 ans, en plein âge d'insouciance, à 10 ans, on pense à aller jouer avec les copains ou les copines, à jouer aux Pokemon ou à la poupée, à regarder TFOU le samedi matin, on pense à aller faire du judo le mercredi après-midi, et à dire "Je t'aime maman" le soir avant de dormir.

Terminé tout ça.

Maintenant, à 10 ans, on te montrera des photos de corps calcinés, de gamins à poil faisant la file indienne à l'entrée de Treblinka, et on va te bourrer le crâne pour que tu n'oublies pas. Bon, une fois arrivé sur le marché de l'emploi, t'inquiète, ça changera rien, tu finiras toujours chomeur, surtout si tu t'appelles Mohammed.

Il a été traumatisé à ce point-là, Sarko pendant son enfance qu'il se sent maintenant obligé de faire chier tous les gamins avec une partie de l'histoire qu'on apprend en général que 4 ans plus tard ?

Et surtout, surtout, la question qui tue, LE sujet tabou : pourquoi CE sujet-là spécifiquement ? Après Guy Môquet, il lui fallait un autre choc sorti de ses bouquins sur la seconde Guerre, voilà qu'il nous sort ça.

J'aimerais rappeler une bonne fois pour toute qu'il n'y a jamais eu de concours de gravité des horreurs de l'humanité, parce que là, il manquait des participants. Vous êtes prêts, allez on fait une petite liste non exhaustive, et pas forcément dans l'ordre chronologique :

- l'exploitation du peuple hébreu par l'Egypte
- L'empire romain qui a soumis toute l'europe, une partie de l'Asie et de l'Afrique.
- Les massacres des Arméniens à partie de 1909 : 1,5 millions de morts en 9 ans
- Le massacre des Rwandais par les Tutsis en 1994 : 800,000 morts en 3 mois
- Le massacre de la Saint-Barthélémy en 1572 : 3000 morts en une seule nuit.
- La colonie Belge au Congo sous Leopold II : 10 millions de morts !
- L'extermination des populations d'Amérique par les espagnols d'abord, les brittaniques ensuite.

Et je n'en cite ici que quelques uns.

Est-ce que tous les enfants Belges doivent apprendre chacun l'histoire d'un petit Congolais de la fin du 19ème siècle ?
Est-ce que tous les enfants ricains ont à apprendre l'histoire d'un petit japonais d'Hiroshima et Nagasaki qui avait leur âge en 45 ? ou l'histoire d'un indien natif d'amérique du nord pendant la conquête de l'Ouest ?
Est-ce que tous les enfants espagnols ont à apprendre l'histoire d'un gosse Aztèque vivant au 16ème siècle ?

Ajoutez à cela tous les autres massacres au nom de la religion, franchement, y'en a pas une pour rattraper l'autre. Vraiment pas une. La religion, ça fabrique des massacres, des discriminations, des exécutions publiques, des pédophiles et des terrorristes. Voilà ce que ça fait. Si ce concept pouvait être effacé de tous les cerveaux de l'humanité, il y aurait la paix sur la Terre.

Arrêtons un peu de nous auto-flageller comme ça, y'a bien assez d'emmerdements pour nous les casser à longueur de journée sans en rajouter une couche. J'imagine bien la réaction du SMICard que son banquier fait chier, qui galère pour boucler ses fins de mois, pour acheter des fringues à ses gosses, pour payer les PV de ces saloperies de radars automatiques, qui voit le chef de l'Etat à la télé, celui-là même en lequel il a cru quand il a glissé son enveloppe dans l'urne en mai dernier, en se rappelant de phrases comme "je ne laisserai personne derrière", ou "je serai le président de TOUS les français", se pointer à la télé pour nous sortir de telles conneries. Je comprends sa déception, vraiment.

Un devoir de mémoire est aussi un devoir de sagesse, un devoir de dignité, un devoir de réflexion, ce n'est pas quelque chose qu'on impose par la loi. Quand laissera-t-on ces pauvres malheureux reposer en paix une bonne fois pour toutes ? La notion de deuil n'existe-t-elle pas ?

Félicitations encore à Madame Simone Veil pour cette magnifique leçon de classe, de dignité, de sobriété, de politesse et de vie, tout simplement, vous méritez toute mon admiration.

Quant à Sarkozy, qu'il retourne s'instruire un peu, car son discours puait la démagogie, on sent vraiment qu'il y a des conseillers politiques derrière pour rédiger ça, des mecs qui sont les derniers à croire à ce qu'ils écrivent, à la merci de tous les lobbies du pays.

Et puis tiens j'ai une idée, pour continuer dans cette ligne : pourquoi ne chengerait-on pas les appellations des enfants à l'école, comme le faisaient nos profs d'anglais ? J'explique : à partir de la 6ème, les cours d'anglais commençaient (oui à l'époque, on enseignait pas l'anglais à l'école primaire, ça commençait au collège), et les profs avaient l'idée, pendant tout le collège et au début de chaque année, de nous appeler par un prénom anglophone. On piochait dans un petit carton un papier où figurait le prénom par lequel allait nous appeler notre prof d'anglais pendant toute l'année. Je me rappelle que je suis passé par Andy et Cole, que j'ai chacun portés pendant 2 ans. Pendant toute l'année, à chaque fois que le prof s'adressait à moi, il m'appelait non pas "Raphaël", mais "Andy". Beh, on s'y faisait. On avait entre 11 et 14 ans.. l'âge de l'insouciance, on s'en foutait, tant qu'ils nous appelaient pas "trouduc" ou "p'tit con".

Et déjà, certains parents réagissaient, je me rappelle, ils n'appréciaient pas qu'on dénature le prénom qu'ils avaient donné à leur gosse. Ben là ils vont pas être déçus.

Alors ma suggestion, c'est que l'instituteur donne à tous ses élèves de CM2 un prénom d'un enfant juif mort dans les camps de concentration. Moché, Samuel, Arièl, Orya, Lévi et j'en passe. J'imagine la tête de Jean-Michel, dont les parents enseignent les cathéchèses aux enfants de bourgeois à Neuilly-sur-Seine (ce qui est tout aussi obscène), ou les parents de Mohammed, musulmans pratiquants à la Mosquée de Lyon. Ils vont être contents de voir leur gamin rentrer chez eux et dire "Papa, papa, à l'école maintenant le maître, ben il m'appelle Abraham, c'est cool, non ?"
En plus, au CM2 on a le même instituteur à longueur de journées, alors que nous, le prof anglais m'appelait Andy que quelques heures par semaine. Vous allez voir qu'un gamin se fera appeler par un autre prénom plus lontemps dans une journée que par son vrai prénom, passant plus de temps avec son institeur qu'avec ses parents.

Il me tarde de voir la réaction du corps enseignant, tiens.

Y'a vraiment rien de plus urgent à réformer dans l'Education, c'est tout ce qu'il est capable de nous pondre ? Vraiment, ceux qui ont voté pour ce type doivent vraiment tirer une gueule longue comme ça...

Qu'est-ce qu'il peut bien y avoir derrière ça ? C'est pas possible d'entendre un président nous sortir des trucs pareils alors que tout déconne dans le pays, que les gamins savent à peine lire et écrire à 10 ans, que leurs parents se saignent aux quatre veines pour subvenir à leur éducation, et que tout ce que Maître Sarko a trouvé pour eux, c'est de leur dire "tu vas apprendre que l'Homme est capable de faire des horreurs", alors qu'il n'a encore même pas appris que l'Homme est aussi capable de belles choses. Si ça c'est pas fait pour nous pondre une génération de traumatisés...

Allez j'en ai marre de ces conneries, Sarko ferme-la et Simone, ouvre-la bien grand, toi au moins quand tu parles, ça ne sent pas le mousseux tiède, les vacances aux frais du CAC40 et le lavage de cerveaux de mômes dès l'enfance.